Honduras ...La Ceiba // Tegucigalpa
Copàn-La Ceiba, 8h00 de trajet en bus locaux avec changement à San Pedro de Sula. Les paysages traversés sont de toute beauté pour les amateurs de nature. Collines et plantations de palmiers et de bananiers se succédent dans un panel de couleurs vertes différentes. Un vrai plaisir pour les yeux qui fait oublier la longueur du voyage.
La Ceiba est la troisième ville du pays. Elle est située au bord de la mer des Caraïbes et est très touristique. Cependant comme nous sommes actuellement en pleine saison creuse, nous n'y avons vu que peu d'étrangers.Le nom de la ville est dû à un gigantesque arbre (le ceiba) vénéré par les Mayas et qui offrait son ombre fraîche aux habitants. Il y a de nombreuses années, de grandes compagnies bananières ont commencé à s'établir ici, faisant la prospèrité de la ville.
La Ceiba nous a étonnés sous bien des aspects. D'abord par les différentes origines de sa population où se mélangent les descendants des esclaves noirs, des colons espagnols et des indigènes.Ensuite par la tension qui peut y regner dés que la nuit est tombée. Dés 19h00, tous les magasins sont fermés et on ne trouve plus une âme en rue ...rassurant ! Quel étonnement aussi de voir autant d'hommes armés devant chaque magasin (même les boulangeries ou autres) ...rassurant !
De même, nous avons encore vérifié qu'il faut vraiment se méfier des idées préconçues . Et oui, nous qui pensions que la mer des Caraïbes était partout belle, bleue, idyllique quoi . Et bien non, voyez plutôt:
Mais où est passée l'eau turquoise de nos rêves ?
La Ceiba-Tegucigalpa, 9h00 de trajet en bus "longue distance" ( c'est-à-dire plus confortable que les bus locaux) avec changement à San Pedro de Sula. De même que le voyage précédent, traversée de paysages superbes.
Tegucigalpa est la capitale du Honduras. C'est une ville dangereuse où certains quartiers sont vivement déconseillés. C'est de fait la première ville où nous ne nous sommes pas sentis à l'aise. Nous ne nous y sommes pas éternisés d'ailleurs. Nous avons vu énormément de misére et de pauvreté dans la ville. Beaucoup d'enfants traînent dans les rues en sniffant du détergent. Certains sont dans un état lamentable (filles comme garçons). On a rencontré également un grand nombre de personnes âgées vivant de la mendicité et de la bonté des gens. La population est peu accueillante (vivant dans une peur continuelle sans doute) et nous avons ressenti beaucoup d'agressivité de la part de certains. Les rues sont défoncées (même dans le centre historique) et les voitures dans un état !!!
Nous étions étonnés depuis notre arrivée au Honduras de voir que ce pays n'était pas reconnu à sa juste valeur, tant les paysages nous surprenaient par leurs diversités. Nous avons vite compris que la tension et l'insécurité empéchaient le développement du tourisme.
Vous l'aurez compris, le Honduras ne laisse pas indifférent. Nous sommes contents de "l'avoir fait" mais nous n'oserions le recommander à personne.
Cap maintenant sur un autre pays ...surprise.