Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Qu'on s'dispêtche d'el fé é l'place di tant bêrdêler

13 août 2013

Cours passage en Argentine ...fin du voyage

 

 The end ... 


"On peut voyager non pour se fuir, chose impossible, mais pour se trouver."   (J. Grenier)

P1100224

Arrivés à Tupiza, il ne nous reste "plus" qu'à rejoindre la ville frontière de Villazon située à 90 km de là pour quitter la Bolivie.

Passage de frontière rapide, tant du côté bolivien que du côté argentin.

Bus pour Humahuaca en traversant encore de superbes paysages de l'altiplano argentin cette fois.

_DSC0315

P1100130

P1100104 

A Humahuaca, nous nous rendons compte que ce sont actuellement les vacances d'hiver en Argentine et qu'il ne va pas être facile de trouver des logements jusque Buenos Aires

_DSC0316

Humahuaca (2947m d'altitude) doit son nom au peuple indien des Omaguacas. Cette petite ville située dans la province de Jujuy est particulièrement touristique. Elle bénéficie en effet d' un superbe quebrada (canyon) inscrit depuis 2003 au Patrimoine de l'Humanité par l'UNESCO 

_DSC0308

_DSC0327

_DSC0330 Monument de l'Indépendance

_DSC0301

_CSC0333

Nous ne nous attardons pas à Villazon (on a un avion à ne pas rater dans quelques jours ...lol) et nous prenons un bus pour rejoindre la ville de Salta

_DSC0307

Située dans le nord ouest de l'Argentine, Salta est la plus grande ville de cette région.

Célèbre pour son architecture coloniale, elle est devenue ces dernières années un important centre de tourisme ; on la surnomme Salta La Linda ( Salta la Belle)

_DSC0361 

Difficile d'oublier que le nouveau Pape est de nationalité argentine !

_DSC0375 

P1100165

Dernier grand voyage en bus (ouf!) : Salta-Buenos Aires ...19h00 de trajet en bus cama heureusement

P1100199

Buenos Aires, on connaît (pfff,les prétentieux!). Nous étions restés une grosse semaine dans cette chouette ville lors de notre premier tour du monde. Mais cette fois, nous y sommes en plein hiver et il fait particulièrement froid (3° de la journée). Vivement la Belgique et sa saison estivale :)

P1100171

P1100189 P1100190 On parle de notre petit pays, même à Buenos Aires

P1100186

P1100192

Et le 23 juillet, c'est le grand jour:retour en Belgique.

13h30 de vol Buenos Aires-Londres, suivi d'une heure de vol Londres-Bruxelles

P1100210 Au revoir Amérique du Sud ...fin d'un superbe voyage

P1100215

P1100219

P1100235

C'est justement la possibilité de réaliser un rêve qui rend la vie intéressante

[Paulo Coelho]

The end ...

Ca y est, nous l'avons réalisé une deuxième fois! Nous avons eu la chance (ou l'audace) de voyager durant 730 jours sur notre belle planète. Que de pays traversés et de kilomètres avalés!

"Au premier voyage on découvre, au second on s'enrichit." (proverbe touareg)

Mais qu'est-ce qui a changé depuis notre premier grand voyage?

- D'abord une facilité et une aisance dues à notre première expérience. C'est tellement plus commode quand on a appris à se débrouiller sans s'inquiéter d'une quelconque réservation d'hotel ou de bus, quand on se permet de goûter à (presque) tout sans inquiétude, quand on a appris la patience et la philosophie à force de cotoyer autant de style de vie différents.

- Ensuite, 4 années s'étant passées depuis la fin de notre première grande expérience, il faut bien reconnaître que nous ne rajeunissons pas. Certes nous ne nous sentons pas encore (trop) vieux mais nos artères et nos rhumatismes nous le rappellent eux. Nous avons réellement eu besoin de plus longues périodes de récupération que la première fois.

- Ce qui n'a pas changé par contre (ça c'est même accentué d'ailleurs) c'est la difficulté de partir une longue année loin des siens. Partir une année complète, c'est très long. Etre séparés de sa famille, de ses amis procure par intermittence des moments de cafard et de nostalgie.

Cependant voyager "sur le long terme" reste toujours avantageux. Il donne la possibilité de pouvoir moduler nos déplacements à notre guise sans nous soucier du temps "perdu". .

- Comme il y a quatre ans, nous avons toujours été fortement interpellés et révoltés par:

La pauvreté rencontrée dans la majorité des pays que nous avons traversés . Peu de choses ont changé !!! Comment rester insensibles devant tant de misére et tant de peine. Le monde évolue à deux vitesses, celui des riches et celui des pauvres. Il serait si simple et plus normal d'équilibrer les choses. Mais les pays riches sont-ils prêts à perdre un peu de leur pouvoir pour y arriver?

 La pollution toujours banalisée par les populations pauvres. Le monde va droit à sa perte si les choses ne changent pas de façon radicale. Les autorités compétentes doivent mettre  un plan d'action visant à éduquer leur peuple afin d'éradiquer ce fléau inquiétant. C'est certain que pour beaucoup ce n'est pas une priorité mais à tant tarder ça risque de le devenir. Nous avons quand même constaté une petite évolution positive ( suppression des sacs en plastique au Cachemire, collecte des déchets ménagers dans certains pays, stations d'épuration en Colombie, ...), pourvu que ça continue.

"voilà...une page se tourne. Cependant l'aboutissement de cette superbe aventure ne signifie surement pas une fin en soi.

Et comme nous l'avait si bien écrit Geoffroy à l'époque: " Le bonheur et la beauté sont partout autour de nous, il faut seulement les chercher et ouvrir les yeux..."                               

"Re-merci" à toi Geoffroy pour ces mots si vrais dont nous avons toujours fait notre leitmotiv.

Merci aussi à vous tous qui nous avez suivis, connus et inconnus.

Quel plaisir nous avons eu à découvrir vos commentaires et vos mails. Si loin de notre pays et des nôtres, une ligne ou quelques phrases faisaient chaud au coeur.

Merci à Anne-Hélène, Benoît, Cécile et Pierre, Ingrid, J-C, Justine et Romain, Koula, Mamou, Marie et Gwen,Odile, Marie-Henriette, Nathalie et Coco, Thérèse et Jacques.

 Si vous pensez que l'aventure est dangereuse, je vous propose d'essayer la routine......Elle est mortelle
[Paulo Coelho]

Pour le plaisir des yeux:

DSC_0122  Ladakh (Inde du Nord)

 P1170086

P1170083

CSC_1073 Cachemire (Inde du nord-ouest)

DSC_1220 

DSC_0008 

CSC_0634 Tamil Nadu (Inde du Sud)

CSC_0382 

DSC_1183 

DSC_0253 

DSC_0252 

CSC_1178 Kerala (Inde du Sud)

DSC_1019 

 _CSC0385 Sri Lanka

 _DSC1024 

_CSC0734 

_DSC0072 

_DSC1068 Birmanie

_DSC0720

_DSC0918

_DSC1089

_CSC0701

_DSC0879

 _DSC0173 

_DSC0384 Australie

_CSC0377

_CSC0928

_DSC0823

_DSC0797

_DSC0037 Guatemala

_CSC0476

 P1050681 

P1050703 

P1050705 

_CSC0217 Honduras

_DSC0036

_DSC0404

_CSC0041 Nicaragua

_DSC1408

P1060844 

P1060765

_DSC0285 Costa Rica

P1060871

_DSC1084

_DSC0962

_DSC0746

_DSC1443 Panama

_DSC0015

_DSC1278

P1070160 San Blas (Panama-Colombie)

_DSC0414

P1070161 

_CSC0657

_DSC0402

_DSC0204 Colombie

_DSC0570

_DSC0166

_CSC0346

_DSC0517

_DSC0767

_DSC0948

_DSC1212

P1080756 Equateur

P1080317 Amazonie (Equateur-Perou)

_DSC0251

_CSC0601 

_CSC1129

P1090270

_DSC0190 Altiplano péruvien

P1080844

P1080861 Bolivie

P1080890

P1080911

P1080918

P1090010 

P1090376 

P1090603 

_CSC0395

P1090752 

 The end ...

P1080905

" Mille débuts ne valent pas une fin. " Auteur : Henri-Frédéric Amiel - Read more at http://www.mon-poeme.fr/citations-fin/#Dmm8Lb7yk8pvE2Ip.99

 " Mille débuts ne valent pas une fin" ( Henry-Frédéric Amiel)

" Mille débuts ne valent pas une fin. " Auteur : Henri-Frédéric Amiel - Read more at http://www.mon-poeme.fr/citations-fin/#Dmm8Lb7yk8pvE2Ip.99

 

Publicité
Publicité
22 juillet 2013

Bolivie ...Sucre et les hopitaux boliviens ...Potosi

 

_DSC0156

Après la découverte du superbe Sud Lipez et du Salar de Uyuni, nous n'avons pas voulu nous éterniser dans la petite ville de Uyuni tant celle-ci présentait peu d'interêt, était sale et déprimante et surtout il y régnait un froid de canard.

Après une nuit  (gelante) nous avons donc pris un bus pour la ville coloniale de Sucre ( 8 heures de trajet).

Sucre ( 2750m d'altitude) est la plus européenne des cités de Bolivie. Fondée sur ordre de Pizarro en 1538, elle était destinée à devenir la résidence et le centre de la bourgeoisie espagnole. Cependant, un tremblement de terre, en 1948 obligea la rénovation d'une grande partie de la ville. C' est sans doute un des coins les plus touristiques de Bolivie. Et pour cause, le climat y est idéal et la ville est agréable.

Si La Paz, la rivale éternelle, reste la capitale administrative du pays, Sucre a réussi à garder son titre de capitale judiciaire de Bolivie, la cour suprême siège en effet dans cette ville. C’est pour cette raison d’ailleurs que l'on peut trouver un nombre incroyable de bureaux d’avocats, certaines rues étant même dédiées à cette activité. 

Sucre fut la première ville à declarer son indépendance, mais aussi la dernière à la recouvrer véritablement. Le nom de la ville vient du général Sucre qui joua un grand rôle dans l’Indépendance du pays, au côté de Simon Bolivar.

Sucre est aussi connue sous les noms de Chuquisaca, Charcas et La Plata, ce qui explique son surnom de la ville aux quatre noms. Comme la plupart des bâtiments coloniaux dans le centre de la ville sont peints en blanc, la ville porte aussi le surnom de "La Ville Blanche".

_DSC0137 Le couvent de la Recoleta situé sur une colline surplombant la ville

P1090964

_DSC0106

P1090847 "L'union fait la force" ...même devise que la Belgique !

P1100001

_DSC0121

_DSC0113

P1100015

_DSC0255 L'église et le couvent San Felippe de Neri

 _DSC0192

_DSC0203 _DSC0206

_DSC0251 Denis s'entraîne pour la prochaine rentrée scolaire :)

_DSC0264 Auto-portrait

J'ai testé pour vous les hopitaux boliviens (par Sophie)

Souvenez-vous, lors de notre excursion au Sud Lipez, ayant voulu jouer à la cascadeuse, je m'étais occasionné une vilaine blessure à la cuisse.

Las, quelques jours après, les choses ne s'améliorant pas(difficultés pour marcher,  gros oeuf d'...autruche au niveau de la cuisse, jambe tout noire de la rotule à la fesse), il a bien fallu se résoudre à consulter un médecin.

Nous avons donc décidé de rejoindre la ville de Sucre (deuxième plus grande du pays) où nous esperions bien avoir un meilleur service hospitalier qu'à Uyuni (bled perdu aux bords du salar).

Nous nous rendons donc (courageusement) aux urgences d'un des trois hopitaux de la ville (l'hopital Santa Barbara, le plus réputé et  renseigné par le Lonely Planet) où après maints palabres on nous dirige vers un cabinet.

"Fichtre, fichtre"( en espagnol bien sûr)horrifiés!Les premières paroles du médecin ne nous rassurent pas! Il appelle un confrère qui confirme "fichtre"!!!

On nous demande aussitôt d'aller passer une échographie, histoire de voir si le muscle n'est pas touché, évoquant au mieux une incision sous anesthésie locale ou au pire une péridurale pour extraire tout le "mauvais". Autant vous dire que je suis prête à prendre mes jambes à mon cou!

Déjà, petit problème pour pratiquer l'examen: il n'y a pas de service radiologie à l'hopital  et il nous faudra donc nous rendre chez un particulier.

Second problème, nous sommes samedi et le-dit particulier est donc en congé. Y-a plus qu'a attendre lundi...

Le jour-dit nous voilà donc, attestation en main, débarquant chez le spécialiste en question. Après nous être acquittés des 120 bolivianos demandés(l'équivalent de +/- 13 euros...pas très cher pour nous bien sûr mais nous aurons vu quelques personnes faire demi-tour à l'annonce de la somme à payer...la santé n'est possible que pour les riches ici!), nous entrons chez ce brave Mr Alfaro qui s'exclame immédiatement "fichtre"! (on commence à avoir l'habitude).

L'examen est régulièrement interrompu de manière naturelle par les enfants de Mr Alfaro qui entrent et sortent, par sa femme GSM en main, par son secretaire, ...

Ouf il n'y a rien de touché mais l'intervention est quand même inévitable. On nous conseille un traumatologue, le Docteur Estrada qui officie justement à l'hopital Santa Barbara.

Pleins d'espoirs, nous nous rendons donc sur place et c'est là que les choses se corsent: on nous renvoie d'un endroit à un autre au milieu de nombreux patients qui attendent leur tour éparpillés au gré des places disponibles. Evidemment, les paysans(majoritaires) sont laissés sur le côté et on ne s'en occupe pas beaucoup.

Nous parvenons enfin à trouver le cabinet où officie le Docteur Estrada mais dés l'arrivée de ce dernier  tout le monde lui saute presque dessus. Nous apprenons alors que nous étions sensés faire la file ce matin- là à partir de 5h00 pour esperer obtenir le sésame: un numéro de passage pour la visite de 18h00! Logique non? Nous n'avons qu'à revenir le lendemain à 5h00!

"Légerement" excédés nous retournons chez le radiologue qui empoigne son téléphone et appelle immédiatement son collègue.

Comme par magie, ce dernier débarque 20' après(ayant laissé de nombreux patients en attente) et après un "fichtre"dont nous commencons à avoir l'habitude, nous demande de le suivre à l'hopital où il va enfin me débarasser de cette excroissance.

Et nous voilà donc trottinant derrière notre "sauveur" à travers la ville pour aboutir dans un cabinet plus que sommaire situé dans un autre hopital.Entre temps ce cher bon docteur a entraîné Denis à la pharmacie où il lui a fait acheter du produit anesthésiant, des compresses, un bistouri et des anti-inflamatoires.

Deux infirmières sont présentes et assistent le docteur. Ce dernier, après s'être mouché (véridique), remonte les manches de sa chemise et enfile ses gants (stériles on l'espère).Les infirmières travaillent elles à mains nues. Pas question non plus de tablier pour ce cher docteur qui parviendra à terminer son intervention sans tâcher une seule fois sa belle chemise bleue...incroyable.

On vous passe les détails de l'intervention à laquelle Denis assiste, étant présent tout naturellement dans la petite pièce où un simple paravent me cache aux yeux des personnes entrant et sortant à tous vents.

1/2 litre de sang en moins plus tard (ça c'est un régime rapide), on m'annonce que c'est fini, on me met une compresse vite fait "bien" fait et on me dit que je peux retourner à l'hotel me reposer.

Après nous être acquittés de 300 bolivianos (+/- 33 euros) RV est pris pour le mercredi afin de voir l'évolution de la blessure. Nous apprenons ausi qu'il est impossible de nous fournir un reçu pour cette intervention, tout cela s'étant fait de manière informelle (en noir quoi).

Le jour et l'heure dits, nous nous présentons donc comme convenu à l'endroit prévu.

Las, personne ne connaît le Dc Estrada. On nous affirme même qu'il ne travaille pas dans cet hopital. C'est à devenir fous. Après un bon moment d'attente, nous décidons de téléphoner à l'interessé.

Oups il avait oublié le RV (hé oui, à force de travailler en noir) et nous propose de le rejoindre directement à son cabinet privé.

Un autre monde nous y attend: vaste immeuble moderne avec ascenseur (tiens ça existe ça ici?), accueil avec réceptionniste ( ça existe aussi ça?), nombreux cabinets réunissant toutes les professions médicales spécialisées, ...

Le Docteur nous recoit promptement et me prodigue les soins adéquats, non sans avoir affirmé devoir me revoir une dernière fois dans deux jours. Une somme de 100 bolivianos ( sans reçu) viendra bien sûr grossir les poches de notre homme.

Comme cette histoire ne pouvait se terminer que de manière folklorique, le dernier RV a failli ne pas avoir lieu (mais que devais-je faire de ce point de suture sur la jambe?), ce cher, cher docteur nous ayant donné une heure où il ne pouvait évidemment être présent ...grrr quel manque de respect de ses patients!!!

Vous l'aurez compris,cette façon d'aborder la médecine nous aura laissés un goût amer dans la bouche. Ici, si vous avez de l'argent, vous passerez avant tout le monde et quelque soit l'urgence vous serez prioritaire.

Nous n'avons pas à nous plaindre direz-vous. Nous, nous avons été soignés, faisant partie des privilégiés. C'est vrai mais c'est tellement révoltant de voir la façon dont les nantis considérent ceux qui font pourtant partie de leur peuple!

Ces malheureux indigènes n'ont plus qu'à espérer ne jamais tomber malades sous peine d'endurer de longs moments d'attente avant d'être soignés ...s' ils le sont un jour.

P1100029 Clinica San Christobal, lieu de mon "opération"

Après une grosse semaine passée à Sucre il était temps pour nous de nous diriger vers l'Argentine. Un bus nous conduit d'abord à Potosi en 5h00.

 
Fondée en 1546, Potosí est située à une altitude de 4 070 mètres et est par conséquent la ville la plus haute du monde! La ville repose aux pieds du ´Cerro Potosi´ ou 'Cerro Rico', une montagne de minerai d'argent. A ses débuts, la ville produisait énormément de richesses, devenant ainsi l'une des villes les plus peuplées au monde avec une population de plus de 200 000 habitants. En Espagnol, une expression populaire était de dire ´vale un Potosí!´ (Ça vaut un Potosí), ce qui signifiait valoir une fortune. C'est de Potosí que la plupart de l'argent espagnol provenait. D'après les données officielles, 45 000 tonnes d'argent pur furent extraites du Cerro Rico entre 1556 et 1783. De cette quantité, 7 000 tonnes furent envoyées à la monarchie espagnole. La légende populaire veut que la quantité trouvée par les conquérants espagnols fut si grande qu'il aurait été possible de construire un pont entièrement fait d'argent reliant Potosí à l'Europe.
Au début du 19ième siècle, des luttes pour l'indépendance causèrent le pillage de plusieurs Églises. Les richesses de la ville furent donc transportées vers l'Europe ou vers d'autres parties du royaume espagnol. La population chuta ensuite à moins de 10 000 habitants. Au moment de l'indépendance en 1825, les mines du Cerro Rico étaient presque épuisées. De nos jours, c’est plus de l’étain et du zinc que les mineurs extraient.

_DSC0279 Potosi et le Cerro Rico

_DSC0271 _DSC0286

_DSC0280

_DSC0281

_DSC0292

_DSC0293

_DSC0289 _DSC0290

Potosi est surtout un lieu de passage pour les touristes qui veulent découvrir le travail difficile des mineurs.  Malheureusement nous n'aurons pas l'occasion de visiter ces fameuses mines, notre condition physique ne se prétant pas à ce genre d'exercice (  marche dans des galeries le plus souvent courbés en rampant même dans les derniers mètres).

Il faut savoir que le travail de ces mineurs est extrêmement difficile et les accidents encore nombreux. La manipulation de la dynamite par exemple cause régulièrement des morts. De plus, vu les conditions de travail, l’espérance de vie d’un mineur n'est pas bien élevée (45 ans paraît-il!). Beaucoup souffrent de maladies respiratoires tant la poussière faite de silice est présente dans la mine. À cela, il faut ajouter des gaz nocifs comme l’arsenic, le manque d’oxygène…Les mineurs qui commencent le travail parfois dès 14 ans poussent à mains nues des wagons de 2 tonnes dans des galeries étroites sur des rails approximatifs, quand il y en a.

P1100076 

P1100072 Mine avec à l'avant plan les logements des mineurs

P1100090

Il nous reste maintenant à rejoindre la frontière argentine en faisant un dernier petit passage par Tupiza.

P1100093 Route Potosi-Tupiza

P1100092

Ce séjour en Bolivie se termine. Nous aurons passé 33 jours dans ce superbe pays.

On peut vraiment dire que la Bolivie est le pays de tous les superlatifs: enclavé, le plus haut, le plus isolé, le plus accidenté d'Amérique Latine. Pays qui connaît des conditions climatiques extrêmes (froid glacial, vents violents et chaleur étouffante) et qui comprend des régions parmi les plus désertiques et les plus salées du monde.

La Bolivie est aussi une terre de paradoxe: pays le plus pauvre d'Amérique du Sud, c'est un des plus riches du continent en ressources naturelles!

On a adoré:

- Les paysages merveilleux, la Bolivie offrant une large palette de couleurs qui ont comblé nos yeux !

- Le magnifique Lac Titicaca et l’Isla del Sol. On s'y est senti tellement bien qu'on y a prolongé notre séjour.

- Le méga-super-magnifique Sud Lipez et le Salar de Uyuni. Que dire de plus sur cette excursion de 4 jours en 4X4 qui restera indéniablement un top 5 de nos deux tours du monde.

- La région de Sorata et ses paysages majestueux.

- L'animation des rues de La Paz avec ses marchés.

- Le calme et la chaleur retrouvée à Sucre, ville coloniale reposante.

Nous avons moins aimé:

- L’accueil peu chaleureux des Boliviens. Certes, cela reste seulement notre avis et notre expérience, mais la population bolivienne nous a semblée très froide et peu accueillante.

- La longueur des déplacements due en grande partie à la lenteur des bus et à leur état, plus que délabré.

- Les hopitaux et  médecins boliviens et la façon dont ils considérent leurs patients.

- Le mépris affiché par certains Boliviens envers la population indienne.

- La saleté et les nombreux sacs en plastique abandonnés tout au long des routes...une vraie horreur!

- La pauvreté et l'état de dénuement de nombreuses personnes âgées.

_CSC1176 _CSC1187

_CSC1191 _CSC1201

_CSC1204  _DSC0786

_DSC0701 _DSC0748

_DSC1152 _DSC1151

_DSC1153 _CSC0792 (2)

P1080931 _CSC0359

_CSC0089 _DSC0275

 

 

 

 
 
20 juillet 2013

Bolivie ...Tupiza suivi du magnifique Sud Lipez et du Salar de Uyuni

 _DSC0733 

Surnommée "le Far West" Bolivien, Tupiza est une petite ville paisible et accueillante. Située à 2950m d'altitude, elle est entourée d'un paysage déchiqueté avec de superbes canyons (les quebradas), de collines rocheuses et de formations géologiques. c'est aussi un point de départ pour effectuer le circuit de quatre jours dans le Sud Lipez jusqu'au Salar de Uyuni.

Nous sommes restés quelques jours dans ce chouette endroit, charmés par le calme de cette petite cité et par la beauté de ses environs.

P1090446 Rando dans la quebrada

P1090447

Le magnifique Sud Lipez : totalement isolée, soumise à de rudes conditions climatiques, cette terre extrême qui nécessite absolument un guide-chauffeur en 4x4, est une véritable aventure. Le Sud-Lípez est dépourvu de moyens de communication, d’eau potable et de points de ravitaillement. On nous avait bien prévenus, nous devions nous attendre à crapahuter à plus de 4 000 mètres d’altitude et à dormir dans des refuges sans chauffage par -20° ...nous n'avons pas été décus!

P1090466

Pour effectuer cette "excursion" de 4 jours, deux possibilités s'offraient à nous. Soit partir de Uyuni, cette option présentant le désagrément de convoyer en troupeau de jeeps, la majorité des gens convergeant en même temps d'abord vers le salar, ensuite vers le Sud Lipez. Soit partir de Tupiza ( ville située plus au sud-ouest), cette seconde option présentant l'avantage de parcourir le circuit en plus petit nombre et surtout d'arriver le matin du quatrième jour sur le Salar, bénéficiant ainsi d'un magnifique lever de soleil sur cette "mer" blanche.

P1090454

Sous les conseils d'autres voyageurs, nous avions donc choisi d'effectuer cette excursion  de Tupiza avec une agence locale familiale "el grano de oro"; notre groupe étant composé de 4 baroudeurs(2 jeunes Françaises Morgane et Constance et 2 très sympathiques vieux Belges Sophie et Denis) plus un guide-chauffeur Ronald et un cuisinier Hector.

Dés le départ nous sommes éblouis par les paysages du Sud Lipez (vaste et haute région désertique de l'altiplano qui couvre l'extrême sud-ouest du pays). Sans âme qui vive( ou presque) tant les conditions climatiques sont difficiles ( jusque -30° en hiver!), ses terres regorgent de minéraux qui donnent aux roches des couleurs surnaturelles. Chaque heure nous apporte son lot de surprises tant les paysages changent et sont plus beaux les uns que les autres. Un top 3 dans notre voyage!

_DSC0049 Le 4X4 est prêt pour la grande aventure

_DSC0041 _DSC0046

- Site du Sillar: le paysage est fabuleux. Ces formations rocheuses sont le résultat de l'érosion créée par de fortes pluies.

_DSC0075

_DSC0056 ça monte et ça descend tout le temps. Nous sommes rapidemment à plus de 4000m d'altitude

_DSC0085

 _DSC0086 Bus qui transporte les mineurs au travail. Il y a en effet de nombreuses mines d'argent, d'or, de plomb, de zinc et d'antimoine dans la région

_DSC0160

_DSC0174

P1090457 

Nous aurons l'occasion de voir tout au long des quatre jours de nombreux troupeaux de lamas et de vigognes

_CSC0341 Les lamas sont maintenant totalement domestiqués. Ils sont élevés en troupeaux et sont particulièrement appréciés pour leur laine et pour leur viande. Chaque animal est "tatoué" aux oreilles afin de permettre à son propriétaire de le reconnaître

_CSC0339 Les vigognes sont sauvages et vivent souvent en groupes de 5 ou 6 éléments

- Petit village de San Pablo de Tupiza. On se demande comment les habitants supportent les rigueurs du climat! De plus ils sont très isolés et ne vivent que de l'élevage de lama et de la vente de leur artisanat.

_DSC0206 _DSC0194 La lessive se fait dans l'eau glacée, brrrr!

_DSC0242

_DSC0264

 - Kollpani: petit hameau situé à 4250m d'altitude et qui abrite quelques maisons. Première nuit dans un petit logement au confort spartiate, auprès d'une famille où 12 enfants et leurs parents se partagent une petite maison. Il fera -10° cette nuit-là. Plusieurs couvertures, duvets et vêtements thermiques n’étaient pas de trop...mais comment font-ils pour supporter ça?

P1090473

P1090482 Les lamas sont rassemblés en enclos pour la nuit de peur que les renards ou les pumas ne les attaquent

_DSC0297 Deux géants vous saluent bien

_DSC0352

_DSC0364

C'est ici que Sophie nous fera une petite frayeur en butant sur une pierre et en faisant une gamelle magistrale. Résultat: un superbe hématome à la cuisse avec une bosse de la grosseur d'un demi-oeuf ...d'autruche

_DSC0273 

_DSC0103 _DSC0109

_DSC0104 _DSC0111

_DSC0016

_DSC0374

_DSC0385 

_DSC0406 Ces maisons "perdues" dans la nature abritent temporairement des gardiens de lamas. Ceux-ci changent d'endroit tous les trois mois en fonction de la nourriture trouvée sur place

_DSC0439

_DSC0471

_DSC0480

_DSC0497

- Dans le salar de Chalviri, à la laguna Polques, halte pour prendre un bain dans une eau chaude à environ 37°. Halte pour tous sauf pour Sophie qui préferera mettre de la glace sur sa blessure (et de la glace il n'en manque pas ici!)

_DSC0482

- Geysers Sol de Manana situés à 4800 metres où nous nous trouvons plongés dans la brume d'émanations sulfureuses sortant des cratères.

_DSC0509

_DSC0514 Les chasses-neige ont dû dégager la route

 L'incroyable laguna Colorada: cette lagune située à 4278m d'altitude et entourée de volcans  est d'un rouge bordeaux surnaturel. En fait, son intense coloration provient des algues et du plancton qui s'y développent et qui servent de nourriture aux 3 espèces de flamants roses qui peuplent les lieux.

P1090581

_DSC0740

_CSC0706

_CSC0725

_CSC0908

Deuxième nuit à Huayllajaza, petit hameau situé à 4300m. Pour notre plus "grand bonheur", il fera -20° cette nuit-là! ... mais comment font-ils pour supporter-ça?

P1090600

- Visite de 5 lagunes toutes plus magnifiques les unes que les autres.

_DSC0803 Il fait chaud ou il fait froid? Trouvez l'erreur

_DSC0848

_DSC0882

_DSC0877

_CSC0729

_CSC0710

_CSC0718

_CSC0721

_DSC0884

P1090623

P1090603

P1090604

P1090626

_DSC0763  Arbol de Piedra

_DSC0779

 - Observation du volcan Tunupa toujours en activité.

_DSC0893

_DSC0900 Pique-nique dans un cadre idylique

P1090622

P1090624

- Troisième nuit dans un hotel de sel à Agua Kira. C'est amusant, les murs et le sol sont constitués de sel! En plus, il a fait moins froid cette nuit-là, seulement -5°.

P1090734

- Départ très matinal pour voir le lever du soleil sur le Salar de Uyuni. Du blanc à perte de vue, c'est absolument fabuleux.

Quelques chiffres: le salar c'est 12000 km carrés de sel à 3650m d'altitude. Le plus grand désert de sel au monde (150 km sur 80 et 40m d'épaisseur alternant couches de sel et de glaise). Il y fait entre 10° et 15° le jour et jusqu'à -25° la nuit.

_DSC0968

P1090737

- En plein milieu de ce désert de sel se dresse la fameuse Isla Inca Huani. Cette île a la particularité d'abriter des centaines de cactus pouvant atteindre plus de 12m.

_DSC1053

_CSC0067

_DSC0971

P1090740 Nos ombres au lever du soleil ...de vrais géants!

_DSC1057   

Au loin, on aperçoit la courbe des volcans et des montagnes.

_DSC1059

P1090795

_DSC1096

_DSC1178 " j'ai rétréci mon mari". Alors c'est qui le chef maintenant?

_DSC1143  Le sel qui a la dureté de la glace s'agglomère en plaques avec des formes géomètriques surprenantes sur l'infini blanc. Un paysage hallucinant

_DSC1186 "bon OK, j'ai rien dit tantôt"

_DSC1215

P1090816

_DSC1190 "J'aurais mieux fait de me taire!"

Le salar de Uyuni, totalement enclavé, est une terre hostile. Pourtant, des hommes y travaillent dans le froid et la lumière aveuglante du soleil, que réverbère la blancheur du sel. Ces forçats creusent la croûte saline pour en extraire des monticules non iodés. Pour combien de temps encore ? Le salar abriterait plus de 50 % des réserves mondiales de lithium, un précieux métal alcalin. Le site est protégé, mais le gouvernement bolivien souhaite exploiter le gisement de lithium. La mine de sel pourrait se transformer en mine d’or, avec des conséquences irréversibles pour l’environnement.

_DSC0046 (2)

P1090824

_DSC0056 (2) 

P1090814 La bande au complet

Alors, pas mal le Sud Lipez et le Salar de Uyuni, non?

 

 

28 juin 2013

Bolivie ...Copacabana... merveilleuse isla del Sol

 _CSC1195

A nous maintenant la Bolivie.

Bus de Puno à Copacabana, ville située au bord du fameux lac Titicaca. Les 4h00 nécessaires pour effectuer le trajet se passent sous la pluie. Zut, on n'était plus habitués à ça!

Le passage de frontière se fait en deux temps trois mouvements. Il faut dire que côté bolivien, les douaniers n'ont même pas d'ordinateurs pour enregistrer les voyageurs. C'est la première fois que ça nous arrive.

P1080851 I'm singing in the rain ... in Bolivia!

Copacabana culmine à 3800m d'altitude. Il faut prendre le temps de s'acclimater à cette hauteur sous peine de ressentir les effets du mal des montagnes.

_DSC0416 

Copacabana est une petite cité nichée entre deux collines et qui surplombe la rive sud du Lac Titicaca. Nous y avons fait quelques promenades avant de nous rendre à l'Isla del Sol sur le lac même. Nous y avons aussi attendu que le mauvais temps arrête de nous jouer un mauvais tour. Nous nous attendions à avoir très froid en Bolivie (c'est en effet l'hiver et la température avoisine les 0° après 18h00) mais pas à avoir aussi de la pluie (:

_DSC0324

Il faut savoir que sur l'Altiplano, à cette période de l'année, il fait généralement grand soleil de la journée (avec +/- 16°) mais il peut aussi faire très froid de la nuit. Quand on sait que pratiquement personne n'a de chauffage, il faut vraiment prévoir des affaires chaudes en conséquence. C'est maintenant qu'on ne regrette plus d'avoir trimbalé polaires, sac-de-chouchage et vêtements thermiques depuis le départ !

_DSC0404 La cathédrale de Copacabana

_CSC0528

_CSC0538

_DSC0421 Jouet local d'enfant: un bateau aymara bien sûr!

_CSC0782

_CSC0784 Quand les fondations d'une maison sont terminées, des fleurs sont accrochées pour fêter l'événement. Fleurs sur un bateau aymara bien sur!

_DSC0648

_CSC0785

_DSC0433 Copacabana vu du calvaire

_DSC0430 Le Cerro Calvario et ses 14 chemins de croix

_DSC0456

_DSC0519

_DSC0500

P1080865

 _DSC0509

- Randonnée dans la campagne de Copacabana

_DSC0562

_DSC0557 _DSC0556

_DSC0579

_DSC0584

_DSC0616 
La magnifique Isla del Sol sur le Lac Titicaca

Couvrant 8400 km2(!) et situé à 3808 m d'altitude, le Lac Titicaca est le plus vaste lac naviguable de haute altitude au monde. Il est le vestige d'une ancienne mer intérieure, le lago Ballivian, qui recouvrait une grande partie de l'Altiplano avant que des failles géologiques et l'évaporation ne provoquent un important recul des eaux.

Les villages traditionnels aymara bordent les rives du lac avec en toile de fond les sommets enneigés de la Cordillera Real, composant un paysage magique.

Le Lac Titicaca, nommée anciennement Titi Khar'Ka ( rocher du Puma), a toujours été entouré de mysticisme par les premiers habitants des lieux qui pensaient que le soleil lui-même et le dieu-créateur Viracocha étaient sortis de ses mystérieuses profondeurs. Quand aux Incas, ils considéraient le lac comme le berceau de leur civilisation.

Nous avons décidé d'installer notre "camp de base" au nord de l'île du Soleil ( Cha'llapampa), moins touristique, et de la silloner durant trois jours .

_DSC0723 Sur l'isla del Sol

_CSC0961

_CSC0791 (2)

_CSC1475

_DSC0781 L'habit traditionnel des femmes

_CSC1477

_CSC1476

_CSC0790

_DSC0724

Mariage dans le village. La fête a lieu dans une cour en plein air et une montagne de nourriture est préparée pour tous

_DSC1008 Les femmes sont assises par terre au milieu de la cour

_CSC1173 Les cadeaux sont exposés...amusant!

_CSC1174 ça court dans tous les sens pour nourrir tout le monde

_CSC1193

_CSC1171

_CSC1183 Certains observent de loin

_DSC1069

_CSC1175 Côté amusant de la fête: beaucoup d'invités apportent comme cadeaux des casiers de bière!

_CSC1178 c'est parti pour une distribution de pommes-de-terre et viande dans le village

_CSC1190 Les parents reçoivent les invités. La tradition veut que des confettis soient jetés sur la tête de l'invité et que celui-ci boive d'une traite un verre de biere ...pas mal comme tradition :)

_CSC1192

_DSC1108 _CSC1188 Les parents recoivent aussi de l'argent qu'ils attachent sur leurs vêtements

_CSC1207 ça danse mais aussi surtout, ça boit jusqu'au bout de la nuit. Femmes et hommes sont ivres et tiennent à peine debout

_DSC1111 Le band joue en même temps que le disc- jockey ...quelle cacophonie!

- L'île est composée de nombreuses anciennes pampas (terrasses) encore cultivées.

_DSC0885

_DSC0909

- Aucun véhicule ne circulant sur l'île, le réseau de sentiers y est bien développé avec entre autre un magnifique ancien chemin Inca qui suit la crête reliant Cha'llapampa au nord à Yumani au sud.

_DSC0941

_DSC0812

_DSC1348

_CSC0960

_DSC1375

- Le site archéologique de Chincana avec le Palacio del Inca. Ce vestige Inca est aussi appelé  El Laberinto

_DSC1291

La Mesa Ceremonica où se déroulaient les sacrifices d'hommes et d'animaux.

_DSC1255

_DSC1292 Pire endroit pour faire la sieste !

_DSC1324

_DSC0827

_CSC0966

_CSC0969

_DSC1372 La Cordillera Real

_DSC0767

Après ce beau séjour au Lac Titicaca, direction La Paz avant de rejoindre la petite ville de Sorata.

_DSC1441

_DSC1464

 

 

23 juin 2013

Court passage au Pérou

 

_DSC0018 Misti à Arequipa

Il nous faut maintenant rejoindre la Bolivie. Il nous reste en effet 6 semaines avant le grand retour en Belgique.

L'avion étant trop cher ( faut bien gérer son budget pendant un voyage d'une année), nous revoilà partis pour enchaîner une série de bus successifs:

- Cuenca-Machala, suivi immédiatement de Machala-Piura au Pérou. Le passage de le frontière se fera très lentement, les douaniers se montrant peu zélés dans leur travail. Et pourtant les bureaux administratifs de l'Equateur et du Pérou se trouvent dans la même pièce, ce qui devrait faciliter normalement les choses ! ... 12h30 de trajet.

- 45' après notre arrivée à Piura, nouveau bus pour Lima. La route suit la Panaméricaine et les paysages traversés sont désertiques  ...18h30 de trajet.

_DSC0403

_DSC0421

_DSC0424 _DSC0401

_DSC0436

_DSC0437 Faut y vivre ici !

_DSC0442_DSC0439_DSC0452

_DSC0446_DSC0447_DSC0459

_DSC0470

- 1h00 après notre arrivée à Lima, nouveau bus pour Arequipa. Encore des paysages désertiques  ... 19h00 de trajet.

Bref, il nous aura fallu 50h00 de bus pour rejoindre Arequipa où nous avons décidé de nous arrêter quelques jours avant de rejoindre Puno située prêt de la frontière bolivienne. Cette petite halte à Arequipa nous permettra de nous réaclimater à l'altitude, cette chouette ville étant située à 2335m.

_DSC0472_DSC0477_DSC0476

_DSC0482 _DSC0483

_DSC0484 Le volcan Misti à l'horizon

_DSC0493 _DSC0497

Isolée entre désert et montagne, à plus de 1.200 km au sud de Lima, Arequipa, la deuxième agglomération urbaine du Pérou, est une ville opulente et le plus important centre intellectuel du pays. Ses maisons de pierres volcaniques d'un blanc étincelant sous des cieux ensoleillés presque toute l'année, lui ont valu le surnom de «ville blanche».
Arequipa est située au coeur d'une oasis verdoyante et dominée par un groupe de volcans, dont le Misti (5.821m) et le Chachani (6.075m), le plus élevé de tous. 

_DSC0512 La place centrale ...

_DSC0521 ...dominée par le Misti

_DSC0011 Denis étrenne son nouveau Panama

_DSC0005 Couvent

_DSC0004

_CSC0032

_DSC0030

_DSC0019

_DSC0022

_DSC0029

En route maintenant pour Puno et ses 3827 m d'altitude!

Les 5h00 de trajet Arequipa-Puno nous auront donné la grande chance de voir un paysage hors du commun . Oui, on le sait, on se répète, mais ces paysages de l'Altiplano sont à pleurer ( de bonheur bien sûr).

_DSC0058

_DSC0075

_DSC0069

_DSC0194

Nous aurions voulu partager avec vous davantage de photos mais étant actuellement en Bolivie, c'est tout simplement mission impossible tant le chargement est lent ( plus d'une heure par photo !!!).

Un peu de patience donc, la suite de nos aventures vous parviendra bientôt (espèrons-le :) )

Actuellement, après avoir profité d'un lac Titicaca magnifique et du joli petit village de Sorata, nous nous trouvons à La Paz pour quelques jours avant de filer sur le Salar de Uyuni.

GROS, GROS BISOUS A NOTRE PETITE NORAH POUR SES DEUX ANS

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Publicité
Publicité
9 juin 2013

Fin Equateur ( Quito et Cuenca)

_CSC0319

Après cette superbe expédition en Amazonie il nous a bien fallu revenir les deux pieds sur terre. Bus de Lago Agrio à Quito (7h00) pour rejoindre Brigitte et Alberto qui nous y ont précédés.

Nous profitons encore un peu de leur hospitalité (un tout grand merci à eux) pour mettre un peu d'ordre dans nos affaires ( hum !!! Ca pue un peu dans notre sac après ces 8 jours passés dans l'humidité et sans beaucoup d'hygiène) et pour en profiter pour visiter un peu Quito.

Quito, capitale de l'Equateur, est siuée à presque 3000m d'altitude. Elle occupe un petit plateau de 12 000 m2, s'étendant sur près de 60 km de long pour seulement 7 de large. La température moyenne est de 10 à 25°c avec de grands contrastes climatiques durant une même journée, ce qui amène ses habitants à profiter des quatres saisons de l'année en seulement 24 heures.La ville est entourée des volcans Pinchincha, Cotopaxi, Antizana et Cayambe,qui forment un contour andin majestueux. Au sud se trouve le centre historique, à l’architecture très coloniale, avec de multiples églises et son imposante cathédrale. Au nord, se situe le Quito moderne, avec le centre des affaires et enfin la « zona rosa ».

_DSC0005

Le centre historique:

_DSC0011 La cathédrale et ...

_DSC0030 ...ses gargouilles qui sont remplacées par des tortues !

_DSC0026

_DSC0077 _DSC0101

P1080434 Bon appétit (bananes plantins et pattes de poulets) ...miam, miam!

_DSC0041

_DSC0092

_DSC0036

_DSC0044

_CSC0176

_DSC0054 Ah ce Denis, toujours prêt à goûter à tout !

_CSC0080 _CSC0082

_CSC0082 _CSC0086

_CSC0088 _CSC0097

_CSC0177

_DSC0063

_DSC0064

_DSC0107

_DSC0093 _DSC0095

_CSC0214 _CSC0215

Colibris dans le jardin de Brigitte et Alberto

P1080490 Préparation du guacamole (miam!)

P1080425 P1080427

Il est l'heure de se quitter. Encore un tout grand merci à Brigitte et Alberto pour leur accueil et pour ces bons moments passés ensemble

Cap maintenant sur Cuenca, ville coloniale située à 440 km au sud de Quito (2500 M d'altitude).

Pour rejoindre Cuenca nous avons pris un bus de jour qui nous aura permis d'admirer pendant 10h00 de superbes paysages. Ce chemin traverse en effet la route des volcans et comme le beau temps était de la partie, nous avons presque attrapé un torticoli à force de regarder à droite, à gauche, à droite, à ... (lol).

_DSC0228 Le Cotopaxi existe réellement

P1080503 P1080511

P1080515 P1080538

_DSC0235 _DSC0234

_DSC0237

P1080561 P1080576

Avec ses rues pavées, ses cathédrales, ses constructions en marbres et façades blanches, Cuenca est trés fière de son passé culturel et intellectuel. Elle est inscrite au Patrimoine culturel de l'Humanité par l'UNESCO.

Nous n'avons cependant pas été émerveillés par la visite de cette ville qui ne valait pas (à nos yeux) une ville coloniale comme Antigua (Guatemala) et Granada ( Nicaragua)

_DSC0340

_DSC0347

_CSC0315 _CSC0316

_CSC0320

_CSC0321 _CSC0318

_DSC0256

_DSC0250

_DSC0248

 _DSC0372

_DSC0335 _DSC0331 Le Panama

Comme son nom de l’indique pas, le Panama provient exclusivement d’Equateur. En découvrant dés 1881 les qualités extraordinaire de ces chapeaux, les ouvriers du grand canal de Panama l’ont popularisé en Europe et aux Etats-Unis d’Amérique, le baptisant « Panama hat » ce qui ne fut et n’est toujours pas du tout du gout des équatoriens qui l’appellent aujourd’hui encore par son nom d’origine « Sombrero fino de paja toquilla ». Contrairement aux idées reçues le Panama n’est pas une forme de chapeau, mais une matière et un tissage de jeunes pousses de palmiers (carludivia palmita) d’Equateur. Il existe une multitude de qualité de Panama. Les 3 qualités les plus connues sont le Panama Cuenca (tissé à
Cuenca, c'est-à-dire assis), le brisa  (point de tissage différent) et le Panama Montecristi  (tissé à montecristi, c'est-à-dire debout penché sur son ouvrage).

_DSC0310 Ces Panamas attendent d'être réparés par l'artisan chapelier

_DSC0290 Au marché local

_DSC0285_DSC0286_DSC0287

_DSC0311

_DSC0355

_DSC0394

P1080635

_DSC0373 _DSC0377

_DSC0397

Il nous faut maintenant quitter l'Equateur pour rejoindre la Bolivie. De nombreuses heures de route nous attendent puisqu'il nous faut traverser le Pérou entierement pour arriver à destination.

 

5 juin 2013

Equateur. Au fin fond de l'Amazonie

Amazonie nous voilà

P1090147

Nous quittons Ipiales et la Colombie pour franchir la frontière et rejoindre l'Equateur. Minibus jusque la frontière//formalités colombiennes//passage à pied du pont séparant les deux pays//formalités équatoriennes. Tout ça rapidement et avec le sourire.

Un second minibus nous conduit jusque la petite ville de Tucan, suivi immédiatement d'un collectivos pour Otavalo que nous avions déjà visitée il y a quatre ans.

C'est en effet ici que se tient tous les samedi le plus grand marché artisanal d'Equateur. L'occasion de faire "quelques" emplettes.

_DSC0593 Les montagnes environnant Otavalo

_DSC0612 Artisanat typique

_DSC0598

_DSC0599

_DSC0604

_CSC0639

Il est temps maintenant de rejoindre nos amis Brigitte et Alberto à Quito. Pour ceux qui ne la connaissent pas, Brigitte est une ancienne coéquipière de basket de Sophie, originaire de Ciney. Elle vit depuis 9 ans en Equateur avec son compagnon espagnol Alberto.  Nous étions déjà venus leur rendre visite il y a 4 ans et en avions gardé un très bon souvenir.

Brigitte est guide en Equateur et connait ce pays comme sa poche. Si vous voulez un jour le découvrir, nous vous la recommandons, étant sûrs qu'elle se coupera en quatre pour vous concocter un beau petit séjour: www.purecuador.50webs.com

Le temps de fêter l'anniversaire de Brigitte et nous voilà déjà repartis en bus jusque Lago Agrio (7h00 de plus à mettre à notre compteur) pour vivre une grande aventure en Amazonie.

P1080497

Nous avions déjà pu explorer quelques jours cette belle région mais cette fois il s'agit d'une expérience un peu plus particulière. Contrairement aux circuits touristiques traditionnels, nous allons nous enfoncer durant 8 jours au fin fond de la forêt et même aller au-delà de la frontière péruvienne, parcourant +/- 160 km en pirogue à moteur.

En fait le but de ce voyage est de partir du Rio Cuyabeno pour ralier Portoestrella au Perou. Nous espérons voir beaucoup d'animaux, d'oiseaux et une végétation typique. Cette expédition est organisée par Dario, guide local pour qui cela représente aussi une grande première (!) aidé de son frère Duver (piroguier) et de son ami Juan (cuisinier).Le groupe sera juste constitué de ces 3 compères, de nos amis Brigitte et Alberto et de nous même. Le logement se fera majoritairement en tente, histoire de se rappeler quelques notions de scoutisme avec la rivière servant de salle-de-bain et la forêt de toilettes :)

 Résumé de l'expédition en photos et commentaires:

- Un minibus nous conduit en 2h00 de Lago Agrio au pont enjambant le Cuyabeno. C'est de là en effet que partent les pirogues parcourant le fleuve. Il pleut depuis 8 jours dans la région et le niveau de l'eau est particulièrement haut.

_DSC0628 

La réserve du Parc National du Cyabeno englobe plus de 655,000 hectares de forêt tropicale humide primaire et possède une variété incroyable de faune et de flore néotropicale incluant des dauphins fluviaux, des tapirs, capybaras, des caïmans, des anacondas, des ocelots, des singes et le célèbre piranha. La vie des oiseaux y est particulièrement intéressante

_DSC0636 Chargement du matériel sous la pluie

- Nous aurons la chance de voir beaucoup d'oiseaux et d'animaux durant notre séjour ( plus de 60 espèces en fait!), le pied

_CSC0259

_CSC0765

_CSC0265

_CSC0742 Bebé anaconda

_CSC1136 Aras

_CSC0754

P1080877 Anaconda encore plus grand

_DSC0849

P1080887

P1080826 

_CSC0760

_DSC0822

_CSC1002 Mille-pattes

_DSC0874 Anaconda de trois mètres au moins (brrrr!)

_DSC0876

_DSC0917 Iguane

_DSC0903

- Nous pourrons aussi voir 9 espèces différentes de monos (singes) durant notre séjour. Quand on sait qu'il en existe 10 sortes ici, c'est pas mal!

_CSC0289 _CSC0285

_CSC0378

_CSC0996

P1080266

- Communauté Sionas sur le Cuyabeno

_DSC0880

_CSC0586

 _DSC0887

- Petit pique-nique improvisé au bord de l'eau...cool!

_DSC0940

- Navigation à la rame au milieu d'une forêt luxuriante, permettant d'atteindre des endroits presque inaccessibles

_DSC0954 

_DSC1049

_DSC1027

- Un des campements au bord de l'eau. peut être le plus difficilement supportable du séjour tant il y avait de moustiques à cet endroit. Dur, dur surtout quand nous nous sommes rendus compte que la moustiquaire de la tente était cassée (imaginez la bonne nuit!!!)

P1080941

P1080947

P1080284

- Après avoir navigué sur l'Aguas Negras, retour sur le Cuyabeno pour quelques heures de navigation

P1080291

_DSC1090

P1080392 En dépit de son statut, la réserve Cuyabeno a bien du s'ouvrir à l'exploitation pétrolière...triste ! Ici il s'agit d'un tout nouveau village qui vient juste d'être inauguré par Correa, le président équatorien

_DSC1058

_DSC1246

- Campement auprès d'une communauté Quechua

P1080984

P1080986

P1080296 Baignoire géante :)

P1080303

_CSC1152 Ici les femmes portent leur enfant sur le côté

_DSC1249

- Marche de 3h00 dans la forêt jusque la lagune Zancudo, la plus grande d'Amazonie ( 3km de diamètre)

_DSC1170

_DSC1184

_DSC1175

_DSC1161

_DSC1198

P1090010

_CSC0497

P1090017

_DSC1205  Arbres marcheurs. Ces arbres sont vraiment intelligents. Ils étendent leurs racines pour aller chercher le soleil et les nutriments dont ils ont besoin: étonnamment, ils parviennent à se déplacer

_DSC1199 _DSC1162 Faut pas se cogner contre ces troncs d'arbres!

_DSC1209 Liane "escalier de singe"

_DSC1193  La troupe posant devant un superbe ceiba et son monstre néfaste. D'après notre guide local,ces arbres abriteraient en effet un elfe à l'esprit mauvais ...on ne s'est bien sûr pas éternisés

- La lagune Zancudo, paysage de rêve

_DSC1243

P1080320

P1090061

P1080332

_DSC1239

- Logement sur la propriété d'une indigène Quechua

_DSC1258

_CSC0297 Yucca pour le repas

_DSC1274

P1080946

P1080940

P1080857

_DSC1097

- Frontière Equateur-Pérou (Lagortococha)

P1090113  _DSC0057

Les deux forts se font face sur le fleuve

 

 

P1090117 _DSC0009

_DSC0038 _DSC0045

_DSC0029 Mascotte du fort équatorien

- Borne démarquant les deux pays

_CSC0281 Les quatre compères au Pérou

_DSC0110 _DSC0111

P1080402 La fine équipe

_DSC0097

_DSC0098

_DSC0099

- Campement près d'une communauté Séquoia (Portoestrella)

_DSC0172

_DSC0174 Coin "toilettes", attention aux caïmans!

_DSC0254

_DSC0164

_CSC0271 Eclairage public

- Les indiens Séquoia

_CSC0373

_CSC0279 _CSC0355

_CSC0275

_CSC0375

_CSC0356

_CSC0600

P1090193

_CSC0588 

La vie s'écoule au rythme de la journée (lever et coucher du soleil)

_DSC0160 Système D pour puiser l'eau du puit

_DSC0153 Adopté par la communauté

- Navigation à la pirogue à rame qui nous aura permis de voir entre autres quelques dauphins d'eau douce

P1080327

_DSC0212

 _DSC0239

P1080349

_DSC0254

- Marche de 4h00 sous la pluie dans la forêt

P1090204 Notre guide local est en tenue traditionnelle

_DSC0391 Culture d'ananas

P1090215

P1090250 Insecte-scorpion

_DSC0401 Champignons "coupe-de-vin"

_DSC0411 " Peigne de singe"

_DSC0398

_DSC0403

_DSC0420 Resultat d'une grosse, grosse pluie durant la promenade

_DSC0429 Denis prend l'eau :)

_DSC0448 Match de football journalier dans la communauté ...

_CSC0501 ...suivi par les spectateurs

_CSC0453

- Marche de nuit à la recherche de tapirs et pécaris

P1090217

P1090252 Coucou

_CSC0492

_CSC0495

_DSC0467

- Caïmans la nuit, repérables grâce à leurs yeux brillant sous le feu de la lampe de poche

_DSC0484

_DSC0482

- Retour au point de départ, tout a une fin

_DSC0550 Adios amigos

_DSC0577 (2) Contrôle frontalier.Il y a en effet des trafiquants d'animaux sauvages dans la région

- Retour sous une voute céleste magnifique avec à la fois la grande ourse et la croix du sud. Nous sommes en effet juste sur la ligne de l'Equateur et les hémisphères Nord et Sud étaient visibles...irréel !!!

_CSC0611 Dernière petite "bêbêtte" pour nous dire adieu

- Retour à la civilisation fêté par une miriade de papillons

_DSC0620 (2)

_DSC0624

Ce sont les yeux remplis de merveilleux souvenirs, le corps criblé de piqures de moustiquesssss ( faut bien quelques dommages colatéraux), et bien fatigués( mais d'une bonne fatigue)  que nous avons regagné Lago Agrio.

18 mai 2013

Colombie ... Popayan ... Ipiales

Vamos vers la frontière équatorienne. En six heures de bus sur la fameuse Panaméricaine, nous voilà arrivés sans encombre à Popayan.

Située à 1740m d'altitude, la ville coloniale de Popayan est considérée comme une des plus belles de Colombie. Bon, c'est sûr que ça commence à faire beaucoup toutes ces villes qui sont (d'après les prospectus touristiques du pays) les plus belles ... comme Carthagène, Villa de Leyva, etc ... lol !

En fait, c'est vrai que Popayan a un certain cachet (du moins la vieille ville) mais elle n'est pas vraiment LA plus belle du pays. Certes ses rues pavées bordées de maisons aux murs peints à la chaux et aux balcons fleuris sont très chouettes mais on en a vite fait le tour.

C'est une ville à voir si elle se trouve sur votre chemin ...ce qui était notre cas alors, ne boudons pas notre plaisir:

_DSC0701

La ville blanche et ...

_DSC0612_DSC0613_DSC0614

_DSC0615_DSC0621_DSC0653

... ses nombreuses églises

_DSC0617

Les processions de la Semaine Sainte sont très réputées (troisième ville mondiale pour la semaine sainte, après le Vatican et Séville) et en font un centre touristique international de plus en plus important. On l'appelle parfois la Jérusalem de l'Amérique Latine.

_DSC0674_DSC0667_DSC0644

_DSC0627 Panneau "humoristique" vu dans une église

_CSC0021 _CSC0024

Procession comme chaque semaine

_CSC0020 _CSC0019

_DSC0610

_DSC0619 _DSC0623

_DSC0650

_DSC0649

_CSC0686

Indigènes guambianos en tenue traditionnelle.

_CSC0688 

_CSC0687

Nous profitons de notre passage à Popayan pour aller à la découverte de cette communauté des Guambianos.

C'est dans le petit village de Silvia (situé à 1h30 de route) et notamment pendant le marché hebdomadaire qu'on peut  facilement les rencontrer.

Vétus de leurs habits traditionnels rouges et bleus, les Guambianos qui vivent dans les hameaux perdus de la montagne, descendent tous les mardi à Silvia pour vendre leurs objets artisanaux, leurs fruits et leurs légumes au grand marché qui s'y tient chaque semaine. C'est aussi l'occasion pour eux de prendre une journée de bon temps.

L'habit traditionnel est porté par les hommes, les femmes et les jeunes enfants, non scolarisés. Il est composé entre autres d'une jupe, bleue pour les hommes et noire pour les femmes. Ces vêtements sont tissés par ces dernières, qui d'ailleurs, ont toujours une pelote de laine à filer dans la main pour passer le temps.

Bien que les Guambianos ne soient pas très nombreux, ils tentent de sauvegarder leur culture et leur langue.

_DSC0248 Silvia

_CSC0206

_CSC0346

_CSC0210

_DSC0075

_CSC0356

_CSC0205 _CSC0347

_CSC0374

_CSC0350 _CSC0353

_CSC0375

_CSC0359 _CSC0371

_DSC0086

_CSC0373 _CSC0388

_CSC0367

_CSC0362 _CSC0401

_DSC0169_DSC0171_CSC0370

_DSC0173_DSC0132_DSC0172 

_CSC0379

_DSC0078

_DSC0098

_DSC0097 _DSC0094

_DSC0114

_DSC0117 _DSC0130

_DSC0336 On pense à toi ...Pierre

La campagne environnant Silvia

_DSC0223

_DSC0222 _CSC0386

_DSC0245

_DSC0083

_CSC0366

Après Popayan, nous nous sommes dirigés vers Ipiales, ville située à 2 km de la frontière equatorienne. Ca sent la fin du séjour en Colombie!

Huit heures de bus ont encore été nécessaires pour parcourir les 270 km séparant Popayan de Ipiales. Huit heures qui ne nous ont pas parues trop longues tant les paysages traversés étaient superbes. Canyons, montagnes, virages en lacets, cols à 3000m d'altitude, tout y était...génial!

Ipiales est une grosse ville perchée à 2897m d'altitude. Comme beaucoup de villes frontières, elle ne présente pas beaucoup d'interêt. Cependant, son architecture nous a rappellé certaines cités péruviennes.

_DSC0558

A 7 km d'Ipiales, nous avons pu découvrir un étonnant sanctuaire bâti en style néogothique: la Basilica Sanctuario de Nuestra Senora de Las Lajas.

_DSC0411 La basilique

_DSC0418 _DSC0550

Cette imposante basilique grise et blanche prend appui contre la paroi rocheuse d'un canyon. Un pont à deux arches richement orné enjambe le précipice verdoyant au fond duquel coule le Rio Guaitara et relie la basilique à l'autre bord du canyon. De nombreux pélerins viennent de toute la Colombie et de l'Equateur se recueillir.

_DSC0455 

_DSC0436 De nombreux ex-votos

_DSC0530

_DSC0547

_DSC0552

Aprés 33 jours de découverte de ce superbe pays, il est temps de voguer vers d'autres cieux.

La Colombie nous aura vraiment séduits par:

- Ses extraordinaires paysages. Successions de canyons, montagnes, plantations de café, bananeraies, champs de canne-à-sucre, forêt tropicale ... et tout cela dans d'éclatantes couleurs vertes déclinées en une multitude de tons.

- Sa population accueillante et d'une extrême gentillesse. Quel bonheur que de voir ces gens nous accoster régulièrement par simple souci de discuter un peu de tout et de rien.

- Sa diversité géographique. On passe de la côte Caraïbes et Carthagène à une petite ville coloniale comme Villa de Leyva, de la capitale Bogota et son effervescence au village de Salento et sa forêt de palmiers à cire, des collines de caféiers aux profonds canyons proches de la frontière equatorienne, ...

- Le calme et la sécurité, bien à l'opposé de la mauvaise réputation que traîne ce pays  depuis  tant d'année, au grand dam de ses habitants d'ailleurs. Cependant il faut reconnaître que le grand déploiement policier y est peut-être pour beaucoup.

- La propreté et le souci écologique des Colombiens.

Elle nous aura aussi étonnés par son développement économique, proche de nos pays européens: nombreuses piscines même dans des petits villages, infrastructures sportives, stations d'épuration des eaux, système de ramassage des poubelles, ...

Nous pouvons l'affirmer: si vous ne savez pas où aller en vacances, la Colombie vous tend les bras.

_DSC0216

 

 

 

 

 

 

 

 

 

13 mai 2013

Colombie ... zona cafetera

Manizales-Salento

 

_DSC0429 Zona cafetera

Zone d'activité sismique, la zona Cafetera verdoyante et accidentée, est la plus grande zone caféière du pays. Située sur les plateaux andins de l'ouest de la Colombie, ses collines verdoyantes produisent la moitié du café colombien dans un paysage qui représente seulement à peine 1% du territoire national.

C'est dans le triangle du café formé par les villes de Manizales, Pereira et Armenia que poussent environ 10% de l'offre mondiale du café à des altitudes allant de 800 à 1800m

Pour rejoindre Manizales (une des trois villes du triangle du café) depuis Bogota, il nous aura fallu  12h00 de bus. Tout ça pour parcourir 289 kms !!! En fait, comme nous sommes en pleine saison des pluies, la route s'était éfondrée à plusieurs endroits et nous avons ajouté 4h00 aux 8h00 habituelles (pfff!!!). De plus, quel ne fut pas notre étonnement de disposer de la wifi dans le bus durant le trajet! Pour des béotiens de l'informatique comme nous, quelle évolution !

Manizales (2150 m d'altitude) est une petite ville à forte population estudiantine. Dépourvue d'interêt architectural (dus aux séismes et incendies de 1920), elle vaut surtout pour les paysages qui l'entourent. Et c'est vrai que de Bogota à Manizales, les paysages traversés sont de toute beauté. On passe de 2600m d'altitude à 200m, en remontant à 2500m, ainsi de suite. Une succession de vallées, de rivières tumultueuses, de collines, de champs de café nous en ont mis plein les yeux, nous faisant oublier la longueur du voyage.

_DSC0148 Manizales très urbanisée

_DSC0155 _DSC0150

Cette tour suspendue au-dessus de l'ancien terminal de Manizales était utilisée pour soutenir le funiculaire qui parcourait 75 km pour acheminer le café via le col d'Alto de las Letras ( 3700m).

_DSC0159 La plaza de ...Bolivar dominée par la statue du Libertador ( appelée Bolivar-Condor)

_DSC0179 _DSC0171

_DSC0162 _DSC0165

_DSC0156 _DSC0183

_DSC0186

_DSC0184 Avec le climat actuel, on ne voit pas grand chose !

_CSC0141 Colibri pris en vol. Ce n'est pas évident d'autant que ces oiseaux peuvent faire jusqu'à 300 battements d'ailes par seconde !

_CSC0138

_DSC0154

Manizales- Salento ... 4h00 de bus pour atteindre le petit village de Salento haut en couleurs. Ce village traditionnel est un vrai havre de paix après une ville comme Manizales très animée.

_DSC0214 La place ...Bolivar

_DSC0204

_DSC0212 Les maisons colorées entourant la place centrale

_DSC0206

_DSC0216

Valle del Cocora. Encadrée de hauts sommets et bordée par les eaux cristallines du Rio Quindio, cette superbe vallée verte surprend par ses paysages de pîns et d'eucalyptus, qui disparaissent sous les gigantesques palmiers à cire (l'arbre national de Colombie depuis 1985). Endémique sur les hauts plateaux andins, le palma de cera pousse sur des terrains  montagneux fertiles et à des altitudes supérieures à 1000m. Cette espèce, la plus haute des palmiers connus, atteint jusqu'à 60m de hauteur et peut vivre jusqu'à 120 ans ! Elle est en voie de disparition (on utilisait sa sève pour faire des bougies et ses branches pour la célébration du dimanche des Rameaux) et est aujourd'hui protégée.

_DSC0240

Pour nous rendre dans la vallée del Cocora nous avons emprunté une jeep Willis qui nous a menés en une bonne demi-heure à l'entrée du trek prévu. 

_DSC0562

Cinq heures de balade nous ont permis d'alterner forêt de palma de cera et forêt tropicale. Le tout en montant jusqu'à la finca de Montana située à presque 3000m d'altitude.

_DSC0220

_DSC0235

_DSC0226 _DSC0231

_DSC0234 _DSC0246

_DSC0232

_DSC0265 _DSC0272

_DSC0276

_DSC0290 _DSC0292 _DSC0297

 

_DSC0301 _DSC0302 Arrivée à la finca

_DSC0314

_DSC0334 Beau paysage Denis?

_DSC0336 Les palmiers dans la brume c'est magique !

_DSC0337 _DSC0345

_DSC0347 _DSC0356

_DSC0371

_DSC0361

_DSC0381

_DSC0388 Vous me voyez?

_DSC0397

_DSC0524 Salento vu du mirador

_DSC0528

Toujours du mirador, vue sur les pics de la Cordillère occidentale et sur la vallée de Cocora

_DSC0530

Visite d'une finca de café.

Celle d'Ocaso fabrique le 21e meilleur or noir du pays. La Colombie est le quatrième producteur mondial de café après le Brésil (1), le Vietnam (2) et l'Indonésie (3).

_DSC0426

_DSC0427

_DSC0424

_DSC0437 Entrée d'une finca

_DSC0444

_DSC0412 _DSC0432

Découverte du processus du café:

_DSC0513 Dans cette pellicule rouge se trouvent deux grains de café entourés d'un liquide visqueux. Si le fruit vient à tomber au sol, les graines germeront et donneront naissance à un nouveau caféier qui pourra alors fleurir une vingtaine d'année.

_DSC0450 Ici, les graines replantées

_DSC0451 Puis rempotées

_DSC0465 En Colombie toute la récolte du café cerise se fait à la main. A ce stade sont cueillis uniquement les grains qui ont atteint un état de maturité complète, normalement de couleur rouge ou jaune, car les verts altèrent le goût du café

_DSC0461

_DSC0455 Le caféier est un petit arbuste qui fleurit deux fois par an. En Colombie le café cultivé est exclusivement du café arabica

_DSC0477 Au pesage. Quand la récolte est bonne, chaque cueilleur peut ramasser jusqu'à 100 kg par jour

_DSC0480

_DSC0479

_DSC0481 Le dépulpage:le jour même de la cueillette, les grains de café sont dépulpés pour enlever ainsi la cerise du grain.

_DSC0485 Lavage:les restes de mucílago et les sucres sont enlevés avec de l’eau propre.

_DSC0487 Le séchage:après le lavage, les grains sont exposés au soleil afin de diminuer le taux d’humidité et faciliter ainsi leur conservation.

_DSC0490 Le grain sec est emballé dans des sacs en raphia qui facilitent leur transport. La peau appelée parchemin qui recouvre le grain est retirée plus tard.

_DSC0492 La torréfaction:l’étape finale du processus est la torréfaction, quand le grain vert est soumis à une source de chaleur qui fait se dégager son arôme et son goût. Cette opération a souvent lieu dans les pays importateurs

_DSC0494 Nous voilà prêts à boire un café...le meilleur du monde bien sûr!

_DSC0511 Retour par le petit village de Quodia

_DSC0508

_DSC0518 _DSC0520

_CSC0601

_DSC0539 _DSC0592

Retour à Salento où nous attend l'animation du week-end. Chaque vendredi soir, tentes et aubettes sont installées dans une ambiance "bonne-enfant"

_DSC0563 _DSC0561

_DSC0575 _CSC0597

_CSC0219

_DSC0405

Nous quittons maintenant Salento pour le sud du pays (Popayan). Il est en effet temps de nous rapprocher de l'Equateur

 

9 mai 2013

Colombie ... Bogota

_DSC1521

De nouveau, il nous faut prendre deux bus pour rejoindre la ville de Bogota à partir de Villa de Leyva. En tout encore 4h00 de voyage mais tout ça de façon assez confortable en général. Il faut dire que la Colombie est au top au niveau des infrastructures de transport.

Bogota est la capitale de la Colombie. Composée de 20 districts elle est la métropole incontestée du pays aux points de vue administratifs, économique et politique. Elle se trouve au centre du pays et est la plus grande ville de Colombie (plus de 8 millions d'habitants!). De plus, elle est située à 2640 m d'altitude ce qui en fait la troisième plus haute capitale du monde après La Paz et Quito (où nous devrions passer normalement).

_CSC1615

_DSC0095 Catedral Primada de Colombia

_DSC1497 Plaza de Bolivar (ben tiens) et ...

_DSC1649 ... son animation

_DSC1642 Qui vient faire un tour sur mon lama?

_DSC1550

_DSC0097 Concert de rap fini avant 18h00, sécurité oblige

_DSC1523 Qui veut faire une photo sur mon poney?

_DSC0004

_DSC1543 Pauvre Bolivar, il n'est pas épargné par les tags !

_DSC1546 

_DSC0005 Qui veut mes délicieux jus constitués d'eau et de colorant?

_DSC0090 Qui veut téléphoner avec un de mes cellulars?

_DSC0006 Qui veut photographier un soldat du pays?

_DSC1630 Il n'est pas rare de voir des carrioles en pleine ville

_DSC0009 Il y a souvent des manifestations à Bogota. Ici une manifestation anti-avortement

_DSC0011 

_DSC1634

Jolis parios intérieurs

_DSC1609

_DSC1557 Quand il est question des Farcs ...

_DSC1559

_DSC1597

_DSC1594 Don Bosco

_DSC1595

Les graffitis de la Candelaria. Compte tenu des nombreuses manifestations et défilés en tous genres, on n'est pas étonné de découvrir des graffitis sur les murs des quartiers.

_DSC1616_DSC1625  _DSC1626

_DSC1628 Parfois, des motifs anodins en apparence ont en fait un sens caché comme ici sur la photo. Ces messages de protestation discrets sont une autre facette des troubles qui affectent la Colombie

_DSC1623_DSC1618_DSC1632

_DSC1621

_DSC1482 Cerro de Monserrate

_DSC1605 Le palais présidentiel

P1070710 Défilé

_DSC1604

Visite du superbe museo del oro qui rend hommage au talent des cultures pré-colombiennes avec ses quelques 34000 pièces d'orfèvreries !

_DSC0040_DSC0044_DSC0077_DSC0074

_DSC0061 Pour cécile celui-là :)

_DSC0084_DSC0083_DSC0078

_CSC1498

Mon dieu mais c'est Sophie et Denis. Mais que leur est-il arrivé?

La chaîne privée colombienne "Caracol" cherchait des figurants francophones pour participer à un épisode tourné dans un restaurant français. Nous nous sommes donc retrouvés au milieu de 30 autres figurants à attendre notre tour.Las, à la fin du tournage, nous n'avions plus l'espoir d'obtenir l'oscar du meilleur figurant puisque nous n'avions pas été sollicités par le réalisateur. On s'est quand même bien marrés ( même si c'est long une journée à ne rien faire) et avons pu voir comment était ce milieu particulier.Nous y avons aussi fait la connaissance d'autres voyageurs, dont un Français de notre âge ...hé oui ça existe :)

_DSC0147

_DSC1487 La coiffeuse a du travail avec Sophie !

P1070678 Avec Denis ... c'est impossible :)

_DSC1490 Qué bia couple!!! A l'avenir, nous nous habillerons ainsi :)

_DSC1493 Les "francophones"

_DSC0021

_DSC0018

_DSC0022

_DSC1515 Les fantômes de la Candelaria. En fait ces silhouettes humaines situées sur les toîts et les balcons sont intimement liées à l'histoire du quartier. Elles signalent le lieu de résidence d'une personne exécutée ou le lieu d'un crime, rappellant le côté macabre du passé sous les périodes de la République et de l'indépendance.

_DSC1507 _DSC1606

 

_DSC0023 Bus urbain le TransMilenio: réseau de bus articulés qui dispose de couloirs de circulation spécifiques

_DSC0028

_DSC0027

Voici un des aspects les plus durs à accepter dans cette grande ville: les conditions misérables dans lequelles vivent une grosse majorité de la population. Les différences de classes sociales sont énormes et beaucoup errent en haillons sans logement ni statut. L'indifférence vis à vis de cette situation est particulièrement choquante

_DSC0032 A côté de ça, on peut voir de superbes bâtiments abritant des universités fréquentées par de nombreux jeunes "favorisés"

_DSC0033 Devant cette université un sdf cherche un peu de nourriture sous le regard indifférent des passants

_DSC0036 Autre aspect particulier de Bogota: la présence énorme de gardes armés. Tous les 10m on peut être sûr d'en voir un

_DSC0038 Recherche d'un peu de nourriture. Beaucoup de sacs poubelles sont ainsi éventrés et traînent dans la rue

_DSC1509

_DSC1553 Oh!Oh!Encore des gardes armés

_DSC1503

_DSC1505 Beaucoup de "babioles" sont vendues dans les rues histoire de se faire un peu d'argent. Les gens survivent comme ils peuvent

_DSC1501

_DSC1612

P1070724 Balcon bien protégé !

P1070726

_DSC1513 Tiens tiens des gardes, ça faisait longtemps!

_DSC1511 Denis est bien protégé !!!

_DSC1556

_DSC1499

_DSC1478

Vamos à la zone du café maintenant

 

 

 

 

 

 

 

Publicité
Publicité
1 2 3 4 5 6 > >>
Qu'on s'dispêtche d'el fé é l'place di tant bêrdêler
Publicité
Archives
Qu'on s'dispêtche d'el fé é l'place di tant bêrdêler
Derniers commentaires
Pages
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 26 656
Publicité